En ce moment, mes heures de pêches sont comptées et faire de longues sorties au coup, c’est plutôt compliqué. J’ai bien essayé de me remettre à la pêche aux leurres, mais c’est pas mon truc. Du coup, j’ai cherché une technique de pêche au blanc qui me permettait de prendre rapidement du poisson sans préparer un coup et sans passer des heures à déballer du matériel. La pêche au stick est un très bon compromis entre tout ça. Récit de ma sortie.
Samedi 16h, j’ai un trou de 2h dans mon planning, c’est l’occasion d’aller à la pêche. Au matin, j’avais prévu le coup, j’était passé, entre 2 courses, chez mon marchand de pêche pour acheter un litre d’asticots. Le temps de rassembler mon matériel, me voilà au bord de l’eau, prêt à monter ma ligne. Comme vous pouvez le constater, je ne suis pas à mon canal habituel. En effet, j’ai choisi un poste tout près de chez moi, très exactement à l’embouchure de la Houille et de la Meuse, face à la porte Charbonnière, endroit généralement fréquenté par de jolis chevesnes et de nombreuses ablettes.
Le matériel se résume à très peu de chose. Une canne anglaise de 3m60, un moulinet garni de 16 centième, une épuisette au cas ou, une bourriche que je n’ai même pas dépliée, quelques sticks de différents grammage, un litre d’asticots avec la fronde qui va bien pour les envoyer au loin et une petite boite de matériel. Dans la petite boite, il n’y avait pas grand chose, quelques pochettes d’hameçons, 3 bobines de nylon pour faire mes bas de ligne, une boite de plombs anglais, des gaines pour fixer les sticks sur la ligne, 2 sondes et un dégorgeoire. J’aurais pu me passer des hameçons et du nylon si je n’avais pas oublié ma boite à bas de ligne au bureau. En plus, les seuls hameçons que j’avais n’étaient pas vraiment adaptés, mais je reviendrai sur ce point plus tard.
La ligne est très simple à monter, le stick se fixe en 2 points sur la ligne, vient ensuite la plombée. Le corps de ligne est terminé par une boucle (certains préfèrent un petit emerillon baril) dans laquelle vient le bas de ligne. Pour la disposition des plombs, j’ai commencé par les étaler de façon régulière sur la ligne, mais un fort courant empêchait l’appât de rester au fond. J’ai fini par faire 2 groupes de plombs + un plomb de touche, la ligne trainant sur le fond au niveau du plomb de touche.
Pas d’amorce pour cette pêche, je voulais éviter de perdre du temps dans la préparation pour être le plus rapidement possible en action de pêche. Du coup, pour attirer le poisson malgré tout, à chaque coulée, je frondait une petite quantité d’asticots (une dizaine).
Au bout d’une heure et demi, j’ai sorti une bonne dizaine de poissons d’une quinzaine de centimètres. J’ai eu au moins le double de décroches, venant de mes hameçons, des Preston PR36 pour ne pas les citer, plutôt prévus pour la pêche de la carpe. Le fait qu’ils soient sans ardillons et fort de fer ne jouait pas en ma faveur.
J’ai aimé pratiquer cette technique, et je pense retourner pêcher de cette façon très vite, à défaut de faire une bonne partie de pêche à la longue canne. Ce premier essai s’est passé dans des conditions moyennes, vent du nord soutenu, fort courant, mais j’ai réussi à m’en sortir honorablement. Je pense que cette technique doit être encore plus payante en pêchant en surface dans des eaux calmes. Vivement l’été
Joli compromis entre la pêche au coup et la pêche aux leurres, bravo !
Bel article, merci beaucoup
J’ai déjà essayé sans succès mais la piste du montage est intéressante. A revoir