Bon ben là, c’est clair, il n’y a plus de doute possible, l’hiver est là, avec sa neige et ses températures négatives. A part pour certains irréductibles (gaulois), la pêche est finie jusqu’au retour des beaux jours. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut oublier son matériel au fond d’une cave, il faut le bichonner pour qu’il dure longtemps. Seconde partie de ce dossier, la station.
L’entretien de la station n’est surtout pas à négliger, n’oubliez pas que vous restez assis dessus plusieurs heures d’affilées et de sa fiabilité dépend votre confort. Cet entretien est aussi le moment idéal pour faire l’inventaire de tout son contenu et vérifier que vous ne manquez de rien.
Première étape, l’entretien
- Je commence d’abord par démonter chaque casier que j’étale par terre. Casier par casier, je le vide, puis le lave à l’eau chaude savonneuse. Un petit coup de chiffon pour le sécher et vous pouvez de nouveau le remplir.
- Ensuite, je passe au ponton. Je démonte toutes les parties mobiles (pieds, repose pied, vis de serrage) que je nettoie minutieusement à l’eau chaude savonneuse. Avant de remonter, je graisse légèrement tous les pas de vis. Pas la peine d’en mettre trop, deux gouttes suffisent.
- Et finalement, c’est au tour des accessoires (supports, tablette, porte kits, rouleau à déboiter etc.). Toujours pareil, un bon savonnage à l’eau chaude et un graissage du pas de vis pour ne pas avoir de surprise. Ce qui est le plus difficile à nettoyer, ce sont les parties en mousse. Malheureusement, je n’ai pas de recette miracle, il faut insister avec une éponge pas trop mouillée (surtout pas le côté qui gratte! ) et bien laisser sécher à l’air libre pendant plusieurs jours.
- Dernier conseil, sur l’ensemble du matériel, vérifiez tous les petits serrages, les écrous des portes kits, rouleau, etc. On n’y pense pas assez, mais à force de les transporter, de les déplier, de les replier, de forcer dessus pour qu’il ne tombe pas dans cette fichue pente, les écrous ont tendance à se laisser un peu aller. Et c’est évidemment toujours au bord de l’eau qu’il décide de se faire la malle et on se retrouve avec un rouleau à trois patte qui ne sert plus à rien sans jamais retrouvé l’écrou dans les herbes hautes.
Seconde étape, l’inventaire
A chaque fois que vous videz un casier pour le nettoyer, premier réflexe, on élimine le matériel abimé. Pourquoi garder ce dégorgeoir cassé, ou ce tube de mystic séché? Autant ré-acheter ce petit matériel. Ensuite, il faut vérifier si on a tout le matériel en quantité suffisante. Ne faut-il pas recharger ses boites de plombs, ou acheter une bobine de nylon car celle que l’on possède est presque vide?
On achète du petit matériel tout au long de l’année pour compléter ce qui vient à nous manquer, mais partir avec une caisse où il ne manque rien en début de saison, c’est quand même bien agréable.